L’Aurore (Anthocharis cardamines) est un de ces papillons qui ne s’oublie pas une fois qu’il a été observé. Le mâle est en effet orné d’une belle tache orange à l’extrémité des ailes antérieures, tache qui fait défaut chez la femelle. Chez les deux sexes, le revers des ailes postérieures est couvert de taches diffuses, de couleur vert-olive. Il a une envergure maximale de 40 mm. Espèce très commune en Wallonie, un peu moins présente au Nord du sillon Sambre et Meuse.
C’est un papillon printanier, qui vole surtout d’avril à la mi-juin, avec un pic en fin d’avril et en mai, en une seule génération. Il passe l’hiver sous forme de chrysalide. Les œufs sont pondus isolément sur les pédoncules floraux de certaines fleurs de la famille des Brassicacées (les choux), préférentiellement sur la Cardamine des prés, ou sur l’Alliaire officinale ou encore la Cardamine amère. La chenille se nourrit d’abord des fleurs et fruits de sa plante hôte, puis s’attaque aux feuilles.
On rencontre l’Aurore dans les prairies humides, les lisières, clairières ensoleillées, berges de ruisseaux, pelouses sèches calcaires, bords de route …
Quelles merveilleuses images!
Une performance de plus. Qui les compte?
Quelles belles photos. Je n’ai jamais vu ce joli papillon à l’arrêt, pourtant la cardamine fleurit tous les ans chez moi.
Y aurait-il une astuce autre que la patience?
Bravo,
Roger.
Ben au début je me suis dit, moi aussi l’Aurore je l’observe dans le jardin mais comme visiteuse. Et puis hier une femelle s’y est arettée pour pondre sur Cardamine hirsute, et une seconde sur Moutarde blanche. Bien venue au jardin jolie Aurore.