Privilégier arbres et plantes indigènes et miser sur la diversité.

Certaines plantes poussent naturellement dans la région: ce sont les espèces indigènes.  Elles sont plus intéressantes parce qu’elles sont mieux adaptées à notre climat et aux types de sol locaux. Elles sont donc plus résistantes aux maladies ou à la sécheresse par exemple.

Aussi parce qu’elles sont présentes depuis longtemps, elles évolué en même temps que la faune locale.  Les plantes fournissent abris et nourriture à de nombreux insectes et oiseaux.  Réciproquement, cette faune participe à la pollinisation des fleurs et à la dispersion des graines. Ce n’est pas le cas de la plupart des plantes exotiques et horticoles, à  l’intérêt généralement plus esthétique, dont les couleurs et les odeurs présentent moins d’intérêt pour notre faune ; de plus, elles sont souvent peu utiles à l’alimentation des insectes et des oiseaux, faute de produire du nectar ou des graines.

Varier les formes et les couleurs des corolles des fleurs en plantant plusieurs familles, genres et espèces de plantes permet d’attirer un grand nombre d’organismes vivants et de recréer différents milieux (mare naturelle, tas de bois, haie, bande fleurie, etc.) accueillants pour la vie sauvage.

Depuis Charlemagne, les jardins accueillent aussi des plantes  médicinales ou aromatiques: la Rue, la Sauge, le Romarin, la Ciboulette, le Thym … ont traversé le temps pour se retrouver dans une des parcelles de Jonfosse. Des plantes mellifères, utiles pour soigner certaines affections ou donner une saveur unique à vos plats ! Que vouloir de plus ?

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