A travers l’Europe, de nombreuses pelouses calcicoles sont gérées pour la conservation de leur importante biodiversité. La flore messicole (qui accompagne les cultures de céréales) et la flore spontanée des terres de culture, constituées principalement de plantes annuelles dont le cycle de vie est intimement lié au rythme saisonnier du travail du sol, ne bénéficient pas d’une telle protection.
Les pratiques culturales depuis la fin de la 2e guerre mondiale, ont fortement contribué à la réduction de nombreuses espèces végétales de ces milieux. Les jardins favorables à la vie sauvage, dans lesquels tous les produits chimiques sont bannis, peuvent donc jouer un rôle conservatoire, dans le cadre plus large d’un maillage écologique.