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L’Andrène fauve

Andrena fulva (Müller, 1766) Hyménoptère,  Apidae , Andrenidae

L’Andrène fauve est une autre andrène printanière, visible en Belgique, de mars à mai. Elle mesure 12 à 13 mm.

Avec son corps de bourdon, à longue pilosité rousse sur tout le dos, mais noir foncé sur la face ventrale, il est  impossible de la confondre avec une autre.

C’est une espèce non exigeante. Dans les jardins, elle butine volontiers les groseilliers rouges ou à maquereau. Nidifie dans le sol en bourgade parfois importantes.

Surtout dans les jardins, parcs et bois clairs, aussi dans les gravières et sur les pelouses sèches.

Andrena clarkella

Andrena clarkella (Kirby 1802), Hyménoptère, Apidae , Andrenidae

Avec les premiers beaux jours du printemps, reviennent les abeilles solitaires. Une des premières Andrènes, est Andrena clarkella, qui est visible de mars à mai en Belgique. Elle mesure de 13 à 15 mm.

C’est une abeille oligolectique sur les Saules, ce qui signifie qu’elle (la femelle en tout cas) butine de manière spécialisée un seul type de pollen, typiquement un seul genre de plantes à fleur. On la rencontre dans les bois ouverts et les landes.

La femelle a un abdomen noir densément poilu (surtout sur tergites 1 et 2); les tibias et les basitarses 3 sont jaune-orangé (mais cette couleur est souvent cachée par le pollen qui couvre ses pattes postérieures).

Elle creuse son nid dans le sol , soit en petites grappes (par exemple, entre les racines d’un grand arbre) ou dans des agrégations étendues et denses au niveau du sol, et aussi sur des sols en pente.

Dinocampus coccinellae … un parasitoïde de la coccinelle

Dinocampus coccinellae (Schrank, 1802), Hyménoptère, Braconidé

Lors d’un passage dans une serre de culture, à la recherche des ravageurs, j’ai été attiré par une coccinelle qui ne bougeait pas (plus). En m’approchant, à la vue du cocon “attaché” à cette coccinelle, la cause était entendue : elle est parasitée.

J’avais déjà pu observer ce genre de cocon en forêt, à Ferrières, en 2012. Là aussi, ce parasitoïde (de chenilles) était une micro guêpe (2 – 3 mm) de la famille des Braconidés. Ψ

Ayant récolté coccinelle et cocon, j’ai pu récupérer l’imago issu du cocon. Sur la 4e photo, on voit clairement l’ouverture du cocon par laquelle l’adulte est sorti.

Cycle de vie (Wikipédia)

D’abord la femelle parasitoïde recherche une coccinelle adulte, préférablement une femelle et s’approche de son hôte : elle lui pénètre l’exosquelette à l’aide de son ovipositeur modifié. Elle déposera son œuf à l’intérieur de la coccinelle. L’éclosion se produit après 5 à 7 jours. La larve qui possède de grandes mandibules s’alimentera d’abord des œufs de la coccinelle. Par la suite, elle dévorera les corps gras ou les gonades de celle-ci.

Le développement larvaire prend de 18 à 27 jours. Lors de cette étape, la larve passera par 4 stades larvaires. Pendant ce temps, la coccinelle parasitée continue à s’alimenter jusqu’à l’émergence de la larve. Quand le moment est venu de se chrysalider, la larve paralyse son hôte et émerge de celui-ci. Il tissera un cocon entre les pattes de la coccinelle vivante. La coloration vive ou contrastante de l’hôte envoie un message d’avertissement (aposématisme) au prédateur et le cocon en bénéficie.

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Répartition en région Wallonne

La découverte de ces micro guêpes est fortuite (en ce qui me concerne en tout cas) et leur répartition est bien entendu mal ou pas connue. Cependant, la carte de répartition du DEMNA (dernière image) indique que d’autres observations ont été faites en 2012 / 2014, à quelques kilomètres de ma propre observation.