Séchage de fleurs d’ail des ours

Récolte le 28/04/2019, à Ferôt, village de l’entité de Ferrières. 30 minutes de récolte, en allant de places en places, à la recherche des fleurs pas trop fanées. Environ 320 grammes de fleurs, avec morceaux de tiges
Une demi-heure aussi pour nettoyer la récolte, couper les tiges, éliminer un maximum de fleurs fécondées et ne portant plus de pétales. Au final, il reste 187 grammes de fleurs

Séchage au déshydrateur, pendant 3 heures à 60 °C, sur les trois plateaux. Après séchage, coupe d’un maximum de tiges des ombelles, il reste 20 grammes de fleurs séchées


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Le Fenouil commun

Foeniculum vulgare Mill., Apiacées (Ombellifères) 


Plante bisannuelle ou vivace pouvant atteindre 150 cm à 200 cm de
haut, avec une grosse racine fusiforme et à la tige cannelée et
brillante;
Feuilles, vert-bleutées, finement découpées et filiformes à leurs
extrémités ;
Fleurs (de Août à Septembre) jaunes constituées de 5 pétales à
lobe arrondi, enroulés, sans sépales et réunies en ombelles plates
de 7 à 10 cm de diamètre. Ombelles d'ombellules, 10 à 40 rayons;
Parfum très anisé.

J’ai introduit le Fenouil (Fenouil commun, vivace ou Fenouil bâtard, annuel ?) dans mon mini jardin, dès les toutes premières plantations, en avril 2007, dans l’espoir d’y attirer la belle chenille du Machaon. Et (bien sur), elle est venue directement ! Et depuis il y a toujours eu au moins un plant de Fenouil, et du Fenouil commun depuis 2009 (provenant du jardin des Tawes), jusqu’à 4 pieds en 2018, qui ont accueilli au moins 10 chenilles de Machaon.

Sa floraison survient début août, en plein été, à point nommé pour satisfaire la grosse consommation estivale de nos insectes en pollen et en nectar, et dure jusqu’à septembre, les Aster prenant alors le relais pour les dernières floraisons de l’année.

les Aster prenant alors le relais pour les dernières floraisons de l’année.

Après plus de 10 ans d’observations, c’est sans conteste un “hot spot “de biodiversité tant les observations entomologiques y sont nombreuses, et en particulier les hyménoptères, abeilles et guêpes de toutes sortes. Parmi les “guêpes“, sociales ou solitaires, j’ai pu voir :

  • Les Polistes , ces grands consommateurs de chenilles (à voir en action ici), y sont présents depuis 2008, à la recherche du nectar sucré pour eux mêmes, et de proies pour leurs larves.
  • Les Eumènes construisent de très jolis nids de sable ou d’argile, en forme de vases ou d’amphores. La femelle pond ses œufs dans ces petites amphores et y apporte ensuite des chenilles.
  • Les femelles des Cercéris recherchent différents insectes, qui une fois capturés, sont paralysés et stockés dans le nid, pour y être dévorés par les larves. Si Cerceris rybyensis chasse de petites abeilles solitaires, sa cousine Cerceris quinquefasciata préfère les petits charançons, et peut en capturer de grandes quantités, jusqu’à 70 par nid.
  • Autre vaste groupe, celui des Ichneumons (ici Exetastes adpressorius). Ces grands pantins dont les femelles déposent leurs œufs sur les larves vivantes ou chrysalides (endoparasitisme), sont très utiles en tuant une quantité énorme de chenilles nuisibles.

D’autres ordres entomologiques sont aussi représentés. Chez les Diptères (mouches), les classiques syrphes dont Syritta pipiens, Eristalis sp … dont les larves (en mouvement ici) sont prédatrices de petits Homoptères (Pucerons et Coccides) et parfois d’Aleurodes et Psylles.

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